un pitit poème

Il est vingt heure quatorze et mon esprit divague
Un méandre d’idée dans lequel je me perds
Parfois loin parfois près parfois clair parfois vague
Une idée en approche ou du moins je l’espère
Et voilà ça revient quelques alexandrins
S’impose à mon esprit fuir est désormais vain
Les mots sortent d’eux même, viennent sur le papier
Ni ma tête ni mes doigts ne peuvent arrêter
Tout ce flot incessant qui relace sans cesse
Les mêmes vers lassant. Toujours les mots progressent
Après tout pourquoi pas cela fait bien longtemps
Qu’il n’y as pas eu de vers dans mon esprit dément
Pourquoi pas après tout composer un poème
Une lutte acharnée des morts et des emblèmes
Des hommes dévoués une seule bataille
Et le tout dans le feu le sang et les entrailles
Les flèches, les haches, les dagues, les arcs et les épées
Allez c’est décidé cette fois si j’y vais

Au fond de la vallée le cor vient de sonner
Cette fois ci ça y’est la bataille est lancée
Et toi en première ligne tu courre sans réfléchir,
Tu ne peux plus t’enfuir alors autant mourir,
Tel un glorieux héro dans le feu du combat
Et tu sais qu’en vaincant la gloire te couvrira
Un long cri déchirant lancer par les armées
Vient alors remplacer le silence géné
Et tu cours vers ta mort tout en le sachant bien
Pour toi tout est finit et plus de lendemain
Un choc assourdissant vient alors retentir
Dans la vallée entière les hommes vont frémir
Car c’est leur destinés qui se joue aujour’hui
La gloire ou la défaite, la mort ou bien la vie
Les boucliers se choquent ??? sur des milliers d’épées
Le bruit assourdissant envahit la vallée
Et toi de ce chaos tu te trouves au milieux
Esquivant quelques coups tu te bat de ton mieux
Tu ne veut pas tuer mais tu es obligé
De prendre quelques vies au fil de ton épée
Plus le combat avance et plus les hommes tombent
Eux qui voulaient la gloire il n’auront que la tombe
A ton esprit se mêlent la rage et la vengeance
Tu n’as plus de pitié, ils n’ont plus une chance
Ils ont tué tes frères, tu tueras tous les leurs
Tu n’es plus que colère, tu n’inspires que terreur
Tu achèves froidement sans même réfléchir
Et tous ceux qui t’approchent poussent leurs derniers soupirs
Une nué de flèches vient assombrir le ciel
Fonce sur les ennemis en les balayant tel  
Un faucon vengeur venu tout droit des cieux
Pour transpercer leurs cœurs et pour crever leurs yeux
Et toi tu continu, poursuivant ton massacre
Empereur du combat tu proclame ton sacre
Tes coups d’épée vengeur font de nouveaux ravage
Ton cœur n’est plus que haine et ton âme est sauvage
Apparait à nouveau une vague de flèches
Mais c’est dans l’autre sens que celle-ci progresse
Et l’essain transperçant vient attaquer tes frères
La mort de tes aliés venut tout droit des airs
La rage monte alors jusqu’à sont apogée
De quel droit tous ces chiens ont ils assassinés
Tes anciens camarades à présent décédés
Sans pouvoir se défendre ils ont été tués
Tu ne réfléchit plus tu n’est plus que violence
Et ton épée agit et masacre en tous sens
Tu n’es plus un humain, tu n’es plus un guerrier
Tu n’es plus qu’un combat qu’il te faudra gagner
Et dans ton désespoir si grand tu n’as pas vu
Que tous tes alliés fuient le combat est perdu
Mais tu t’en moque bien car il te faut venger
Tous ces pauvres défunts et tous ces corps tombés
Ton épée agit, seul, tu ne sert plus de guide
Ton seul corps agit et ton esprit est vide
Dans ta folie guérière tu survit malgré tout
Mêmes si les ennemis attaquent de partout
Tu les abats toujours et toujours plus encore
Sur ce champs déserté tu reste et sème la mort
Si le combat et vain si tes frères sont des lâches
Si il faut que tu reste s’il faut que tu arrache
Le cœur de tes ennemis à mains nues s’il le faut
Tu abattra ces chiens la guerre est dans ta peau
Un par un, deux par deux, trois par trois, cent par cent,
Tu les abattras tous dans un grand bain de sang
Tu tueras tous ces chiens ou alors tu mourra
En esayant en vain de stopper ce combat
Mais voila peu à peu leur nombre diminue
Et tu continueras jusqu’à qu’il n’y en ait plus
Et bientôt le dernier vient se jeter sur toi
Tu l’abat comme un chien et tu devient le roi
De ce combat sans fin dont tu sors en héros
Hélas il n’y a plus âmes pour proclamer tout haut,
Tes exploits de guerrier dont tu voudrais faire part
Tu cherches toujours, en vain tu balai du regard
Tout le champs de bataille désormais désert
Mais autours de toi ils sont mort tous tes frères
Tous tes alliés fuyards ont été abattu
Et tous ces chiens vantard tous tu les as tous vaincu
Tu as certes apporté la victoire à ton roi
"Mais au fond" te dit tu. Qu’en n’est-il de toi
Toi tu n’étais personne toi tu n’étais rien
Pourquoi a-t-il fallu que tu survive Carmin

wouuuuuuuuuuhaaaa c super beau ....
C'est géant (de pars le talent et la longueur, mais je ne me suis rendu compte de ça que a la fin de ma lecture quand j'ai remonté la page ^^)
Bravo ... vraiment ...

merci du compliment. pour info c'est écrit a moitié en étude et a moitié en cours de physique XD