je m'ennuyait alors j'ai écrit sa

Ah Les alexandrins sont les formes les plus pures
D’une poésie ancienne base même de l’écriture
Forme bien agréable et structure rythmé
Font la joie des esprits de tous les cultivés
Mais passons sur ceci et intéressons nous
Au poème qu’ici je vais narrer pour vous

Dragon est un grand mot qui effraie et qui gronde
Créatures terrifiantes à l’apparence immonde
C’est là ce que dira un quelconque ignorant
Mais des dragons, au fond, que savons-nous vraiment ?
Immondes créatures ? Grands maitres de la nuit ?
Monstres assoiffés de sang devant lesquels on fuit ?
C’est du moins ce que disent chrétiens et chevaliers
Mais la source du problème qu’est-elle en vérité ?
Les dragons sont traqués pourchassés et tués
Mais ce n’est pas pour Dieu ni pour la liberté
Car ces fous ignorants ne veulent que de l’or
Car aux yeux des dragons rien ne vaut un trésor
Ils en amassent des cents toute leur vie durant
Dussent-ils les recueillir au lourd prix de leur sang
Affrontant des seigneurs et même des démons
Pour aller les cacher dans le fond des tréfonds
J’ai bien dis des démons - car les dragons sont neutres,
Pour eux dieux et Satan ne sont l à que deux pleutres
Ce combat éternel pour contrôler le monde
Serait résolu vite si le beau et l’immonde
S’affrontait face à face sans ange ni démon
Là n’est pas la question, revenons aux dragons.
Certains hommes affirment qu’ils peuvent cracher le feu
Pas tous en vérité seuls les plus dangereux
Possèdent deux silex sur deux dents côte à côte
Et quand leurs gueules s’ouvrent, ces deux dents s’entrechoquent,
Créant une étincelle mais là rien de méchant.
Ce n’est qu’alimenté par le souffle dément
Fait de vapeur de souffres et d’autres composés
Que ce maigre foyer deviendra un brasier
Pourrait jaillir alors la flamme tant redouté
Qui par-delà les âges inspire crainte et respect
Ce si effrayant souffle inspire tant de légendes
Qu’on en entend narrer même au-delà des landes
Nombres de chevaliers ont été calcinés
Autant d’âmes dévouées que les flammes ont happé
Car ces fiers combattants ne sont guère que des pions
Et sont là des fidèle soumis à des félons.
Il est vrai que parfois un dragon insolent
Met à feu toute une ville dans son désir d’argent.
Mais ces rares belliqueux ne sont que peu nombreux
Et ils périssent vite des mains des hommes preux
Une bête qui sombrerait peut détruire des maisons
Mais est-ce une raison pour tuer les dragons
Quand un homme devient fou et tue toute l’étable
Jugent-ont tous les hommes ou seulement le coupable
Et ainsi les dragons se font exterminer
Mais pouvoir les tuer est bien loin d’être aisé
En effet car en plus de leur feu redouté
Les fiers dragons possèdent bien des atouts cachés
Qu’on parle de leurs griffes tranchantes et immenses
Ou encore de leur croc transperçant comme des lances
Mais parlons de leur peau, carapace écailleuse
Qui ignore simplement les attaques valeureuses
Cette armure incassable ne laisse sans défense
Qu’une partit de leur corps qui succombe aux offenses
En effet leurs écailles ne couvrent pas le torse
Et si l’on frappe ici avec assez de force
La lame transperce la peau et dessine une entaille
Dans un flot de douleur et de sang et d’entrailles
Le dragon pousse alors un cri désespéré
Et tente en vain encore de tuer l’étranger
Jusqu’à son dernier souffle il combattra en vain
Pour protéger son or il tuera de ses mains
L’inconscient étranger qui envie son butin
Mais toujours la mort gagne dans ce combat sans fin
Entre homme et dragon il n’y a qu’un seul chemin
L’un d’eux voit sa victoire, l’autre voit son déclin
Voilà en quelques pages un peu sur les dragons
Bien des choses y manquent mais bien des choses y sont
Si la lecture a plu, vous m’en voyez ravis
Et si elle a déplut, je vous direz tant pis

Cela faisait longtemps que je n'avais pas lus quelque chose d'aussi bon... J'écris moi même des poèmes et j'ai moi même du mal a faire aussi bien .. bravo =)

merci du compliment a fait toujours plaisir